C’est le titre du livre écrit il y a quelques
années par Yvan Castanou, pasteur titulaire d’Impact Centre Chrétien.
Livre pour lequel il existe un audio dans
lequel Castanou traverse tous les chapitres de son ouvrage. Je l’écoutais
beaucoup à Kinshasa puis arrivée ici, cherchant à survivre à une existence
insolite, je m’en suis éloignée. Bêtement. Heureusement qu’il n’y a que les
morts et les imbéciles qui ne changent pas d’avis ni de perspectives.
C’est avec lui que je vais poster mon premier
message de l’année 2014.
C’est l’un des prérequis des grands
accomplissements. Le genre d’insatisfaction face au présent qui doit nous
questionner sur notre futur.
C’est cela qui a permis aux frères Right
d’inventer l’avion, à Edison d’inventer l’ampoule électrique, à Mandela
d’obtenir l’abolition de l’esclavage.
Chacun d’eux a senti le besoin de libérer son
potentiel, car chacun est unique.
Et ils ont juste dit stop à la tare qui les
gangrenait et qui aurait pu les exterminer, eux ou leur communauté ou leur
famille…
Ce sont, toutes, des personnes qui ont refusé
de se contenter de leur présent, qui ont refusé le conformisme, qui ont dit non
aux boites dans lesquelles on les enfermait. Toutes, des personnes
extraordinaires que le monde a eu l’opportunité de connaître et qui, à un
moment de leur vie, ont grogné cette exclamation : « Maintenant, ça
suffit ! Il faut que ça change… »
Mandela l’a fait dans une Afrique du Sud
enfarinée dans l’apartheid.
Le docteur Mukwege le fait dans la partie Est
d’un Congo versé dans le viol à outrance de femmes et fillettes.
Jay-z le fait dans une Amérique assez
particulière et raciale en faisant partie des Afro-Américains les plus riches
dont la fortune est estimée à environ 460 millions de dollars – alors qu’il a
grandi dans la galère…
Chacun d’eux a choisi de faire éclore,
manifester, révéler, exprimer leur potentiel. Et surtout de maintenir le cap…
Au début de l’année dernière je parlais
d’étendre mes limites. Un cap bien maintenu grâce à Celui qui me porte et me
propulse.
En me donnant du caractère, des opportunités,
des challenges et des victoires… En me permettant chaque jour d’affirmer mon
identité première car je ne suis pas le résultat du big bang… oh non, je suis
une créature si merveilleuse !
J’en vois qui grincent ironiquement les dents
avec un sourire jaune… chacun son dada – son essence… Pour certains ce sont les
films x, d’autres le vélo, d’autres la poésie, d’autres encore le cinéma et
puis pour certains autres encore, c’est la capacité et le pouvoir de se laisser
traverser par l’amour divin. Et franchement, ça fait partie des grâces qui
empêchent une vie de frustration, de limitation, de paraître au lieu d’être.
C’est ça qui fait que je ne serais jamais une
angoissée, frustrée, opprimée, comprimée, déprimée. Désolée !
Ils vont de la sympathie, le savoir-vivre, la
gentillesse, le savoir-être, l’humour, la sociabilité à une expertise, un
savoir-faire par rapport à un sport, un instrument de musique, une vision
politique, etc.
«
Les endroits les plus riches de la terre sont les cimetières »
C’est là en effet que vous trouvez des rêves
jamais réalisés, des livres jamais écrits, des chants jamais chantés, des
inventions jamais inventées, des talents jamais exploités, des potentiels jamais
libérés…
Et pire, il y a des gens qui sont des
cimetières ambulants, qui n’ont rien foutu de leurs talents ni de leurs
ressources.
Réveillez-vous, la vie ne vous attendra pas !
Pas capable d’être ce qu’ils sont appelés à
être, faire ce qu’ils sont appelés à faire. Sans aucune vision, le genre qui enflamme
le cœur, comme celle de Mandela, Lumumba ou Sankara. Ils n'osent pas, ils ne veulent pas, il ne se risquent pas, ils ont plein de prétextes... en passant, l'âge n'est qu'un état d'esprit !
Pour arriver à challenger sa mentalité, d’après
Castanou, deux lois observables peuvent nous aider :
-
La loi de l’attraction qui nous fait attirer
les personnes qui sont en harmonie avec nos pensées dominantes : les brisés,
les rejetés, les fauchés…ou les décomplexés, les nobles, les fins…
-
La loi des correspondances qui
démontre que notre monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur… c’est
ce qui fait qu’un pauvre – et je parle en terme de mentalité - qui gagne à la
loterie ne deviendra jamais millionnaire… intérieur et extérieur ne matchent
pas…faut un ajustement...
Les lois sont immuables : on les constate, on
ne les conteste pas.
Je travaille quelque part et là il est
beaucoup question d’estime, de confiance et d’image de soi qui sont les
fondements de la vie. Et en cela, je crois en effet que ce n’est pas le Q.i.
(quotient intellectuel) qui soit la donne la plus pertinente pour réussir sa
vie, mais bien le Q.E qui est le quotient émotionnel.
Comment serais-je capable de me déployer dans
la vie si je n’ai aucune estime de moi-même, aucune confiance ? Si je ne m’apprécie
pas, si j’ai tout le temps besoin de la validation des autres pour exister,
aimer, avancer ? Si je dois absolument appeler une personne x avant de prendre
une décision ?
Toute dépendance qui perdure, à un moment
donné, devient malsaine.
C’est une infantilisation qui ne dit pas son
nom…
Dans les relations interpersonnelles comme
intercommunautaires.
Regardez les relations nord-sud. On multiplie
l’envoi d’experts au début pour instruire, ensuite pour former, et finalement pour
accompagner. Et les noms et intitulés de missions changent au gré de l’installation :
mission d’exploration, mission pour l’encadrement, mission pour le désarmement,
mission de support, mission de je-ne-plus-quoi…
Infantilisation pure et simple. Une façon de
dire en silence que seuls vous n’y arriverez pas. Que dis-je, vous n’y
arriverez JAMAIS.
C’est important d’arriver à renverser les mauvaises
croyances. Ça donne une certaine attitude, qui crée des habitudes qui
conduisent à des actions. On peut dire alors qu’on a réussi à initier le
processus de survie à la stabilité, de la stabilité au succès, du succès à
l’impact.
C’est plus visible à l’individuel. Comment on
fait avec un tas de soixante millions de personnes ? Comment on arrive à
corriger la perception – le vu, entendu et vécu - de tout ce monde, de tous les congolais ? Et que dire des sept milliards d'habitants de la Terre ?
Parce que ce qui est vrai : les choses
qui retiennent notre attention sont celles qui détermineront nos actions…
Pensée et action sont étroitement liées…
Alors, qu’est-ce qu’on fait avec tout ceci
pour cette année et celles à venir ?
Message
du Top Chrétien
En regardant l'année qui vient de s'écouler,
que voyez-vous ?
De grands échecs ? Des opportunités gâchées ?
Concernant vos échecs, Dieu dit : "Oui
c'est moi qui pardonne tes fautes, parce que je le veux bien. Et je ne m'en
souviendrai plus"
Concernant les opportunités gâchées, Dieu dit
: "Je vous restituerai les années qu'ont dévorées la sauterelle, le
grillon, le criquet et la chenille"
Un sage a dit : "Si nous n'apprenons pas
de notre passé, nous sommes condamnés à recommencer". Oui, mais si vous
conduisez en regardant toujours dans le rétroviseur, vous finirez dans le
fossé.
En vieillissant, le danger est de
s'intéresser plus au passé qu'à l'avenir.
Une lectrice a écrit au directeur d'un
quotidien : "Votre journal n'est plus aussi bon qu'autrefois". Le
directeur a répondu : "Mais il ne l'a jamais été !"
Dieu dit : "Je connais les projets que
je forme pour vous. Je le déclare : ce ne sont pas des projets de malheur mais
des projets de bonheur"
… Pour finir, je reviens sur Yvan Castanou :
Ce que nous percevons détermine ce que nous
recevons dans la vie. En termes de paroles. Des parents, amis, leaders
religieux, enseignants, hommes des médias. Nos vulnérabilités remontent de l’enfance,
de nos familles, premiers milieux de socialisation…
Des paroles négatives ont dégradé la
perception de soi de beaucoup de gens qui nous croisent. À qui les parents ont appris l’amour
conditionnel versus l’amour inconditionnel de Dieu… D’où ce besoin paranoïaque
et permanent d’être apprécié, validé des autres, troquer l'affection avec des médailles de mérite - bronze argent or, incapables de faire des choix
sans les autres…
Tout un conditionnement qui vient de loin…
Des gens qui ont reçu des surnoms selon leur
expérience : divorcé, drogué, échec scolaire; des surnoms sur l’apparence :
la grosse, la moche; sur la race : le nègre; sur un handicap physique ou
émotionnel : le bègue, le têtu, le coléreux, le boiteux…des fois sur le comportement : l'emmerdeur, le con, l'idiot...
On sort alors d’une famille conditionnée pour
entrer dans une société classifiée avec un compte émotionnel complètement
débité, et si en plus on se tape le luxe de conduire sa Bentley en regardant le
rétroviseur - on m'a fait, on m'a dit, c'est la colonisation, c'est mes parents, ce sont les blancs, c'est l'esclavage -, eh ben, on va direct dans le fossé…
Y a des choses constructives dans le passé - du
genre à créditer son compte émotionnel - à prendre mais pour les autres affaires, franchement, lâcher
prise sinon on est bon pour tourner quarante ans dans le désert…
Les paroles les plus puissantes sont celles
que je me dis à moi-même, celles des autres le deviennent quand je l’accepte…
Bonne année à moi et aux miens, je nous
souhaite d’être des faiseurs d’exploits par le devenir, l’obtenir, l’accomplir.
De recevoir le don de l’imagination pour créer le futur que nous désirons.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe vous ai lu avec beaucoup d'intérêt.
Et une question me fait me gratter,ou arrêter de pédaler: pourquoi le vélo après le X(le film!) et avant la poésie?
Merci
Il n'y a rien qui dépasse l'humour sur terre et Dieu que votre message m'a fait rire !
SupprimerCe n'était pas le but ? Ah, moi j'ai mais rigolé ! Et puis, mieux vaut rire et en rire plutôt que pleurer...
Pourquoi le vélo après le film x et avant la poésie, j'avoue que l'ordre m'importait peu en écrivant, mon urgence étant ailleurs : dire. Mais maintenant que vous me le faites remarquer, hum. Remarquez, c'est peut-être mon prochain apprentissage du vélo qui me l'a fait mettre dans mon énumération. Oui, je ne sais pas faire du vélo, ça y est c'est dit tout haut ! Autant on peut apprendre des pratiques, autant on peut aussi désapprendre.
Est-ce que ça te vas-tu Pap ?
Thanks
RépondreSupprimerD’après moi la loi des correspondances démontre bien les cas où les gagnants des jackpots font faillite puisque intérieurement ils ne sont pas prêts de gérer des telles sommes d'argents.
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