C’est ma meilleure expression anglaise de
2014 comme pour certains c’est « purée » en anglais…
Ce que j’aime aussi avec la langue de
Shakespeare, c’est de dire « men » ou « guys » que l’on
parle à des femmes ou à des hommes ou aux aînés (ouais, je ne dis plus vieux…
intégration oblige !) ou encore aux jeunes et même aux gamins… Peut-être pour
mettre le focus dans le message en soi et pas ailleurs. .
Puis il y a donc ce « man up »…
Recentre-toi,
prends ton homme (humanité) en main, remets-toi en place, fais quelque chose.
La
culture de la revendication est légitime.
Et on n’est pas obligé de répondre à la
violence par la violence.
Man up !
D’où ça sort ? D’une observation…dans les
métros – les transports publics sont l’endroit rêvé pour essayer de faire de la
sociologie visuelle rapide… et d’une constatation…dans certaines conversations.
En occident, il y a plein de chauves-souris. Des « ni oiseau ni rat »
! Et pas mal de caméléons aussi.
Les gens se ramassent des principes
incroyables – z’appellent ça intégration, fruit de la durée de leur
immigration, et ne savent plus où placer leurs valeurs et leurs croyances
intrinsèques.
Au Québec leur cerveau rempli de neige mange
de la poutine et fonctionne avec le moitié-moitié au restaurant. En Wallonie,
le cerveau rempli de bière fonctionne avec la dette coloniale et les droits de
« l’Histoire ». À Kinshasa le cerveau rempli de musique fonctionne
avec l’opportunisme politicien et les logiques populaires. En Californie le
cerveau rempli de rêves raffole de la vie des autres et mange des mises en
scènes plein de trucages. Etcetera.
Il
faut ventiler souvent.
Même s’il n’y a des douleurs qui ne pleurent
que de l’intérieur et ne sont pas visibles. Surtout pour ces douleurs-là :
ventilation !
De quoi je parle ? Lol. Je métabolise mes
douleurs à travers mes postes. J’utilise mon carré d’existence de la manière
qui me correspond, avec mes mots. Comme les violeurs avec leur chose, les pimps
avec leurs arguments, les escortes avec leur mode de vie, les mathématiciens
avec leurs logiques, les escrocs avec leur imposture, les ratés avec leur
dysfonctionnement, les athlètes avec leur training, les physiciens, les
chercheurs ou les cuisiniers dans leurs fourneaux !
Notre environnement est rempli des gens qui
ont fini par devenir « toqué », dans un édifice ou dans la rue.
Parce qu’un expert de la vie, ça n’existe pas…
La perfection non plus.
Vivre avec un chat ou domestiquer un léopard ne
peut pas nous faire déclarer qu’on connait les félins… Parce qu’on peut très
bien se faire bouffer par un lion malgré toute notre connaissance des chats et
des léopards.
Les experts de la vie, généralement, sont comme
animés d’une obsession incompréhensible et d’une sorte de messianisme à penser
qu’ils peuvent vous apprendre des choses sur vous-mêmes.
Des exemples ? Oh ! Y a qu’à regarder la
télévision…
Je viens de lire que les gens heureux
regardent moins la télé. Que l’optimisme est très proche du bonheur. Que les
repas de famille sont très importants. Et que l’intelligence émotionnelle s’apprend.
Il avait peur.
Il se sentait si petit.Il avait la haine.
Il voulait épurer.
Il voulait raconter l’Histoire de son point de vue.
Il s’est suicidé avec sa compagne…
Savoir se dominer est un moyen parmi d’autres de se faciliter la vie.
Malgré les nains contemporains de ce siècle-ci, qui peuplent nos belles rues contemporaines, qui ont peur et la haine eux aussi, et qui veulent qu’on se tue pour eux. Pff !
Exemple
?
Pie
Tshibanda, un fou noir au pays des blancs.Il a dit y a quelques jours :
"Il
arrive qu’un homme politique, de l’Europe ou d’ailleurs, fasse, à propos de
notre pays (la RD Congo), une déclaration qui ouvre dans nos cœurs des
blessures mal cicatrisées. Dans mon film, « La valise de Mobutu », j’en donne
une illustration avec Sarkozy qui rêvait de normaliser les relations
France-Rwanda au prix de l’intégrité du territoire congolais.
En
ce moment où les Rwandais pleurent les victimes du génocide et les autres, avec
la compassion de la communauté internationale et la nôtre, je voudrais saluer
les propos du ministre belge des affaires étrangères, qui, à sa manière, a eu
le courage de nous rappeler ce proverbe : « Lorsque tu as un doigt accusateur
pointé sur ton voisin, n’oublie pas les autres doigts qui te pointent à ton
tour ».
A
propos des événements tristes du Rwanda, ne serions-nous vraiment qu’en
présence de deux camps : les bourreaux, tous du même camp et les victimes,
toutes de l’autre ? L’heure est au recueillement et non à la polémique, mais
c’est tout de même dans ce cadre-là que Monsieur Didier Reynders a attiré
l’attention sur l’Est du Congo et sur certains événements récents en Afrique du
Sud. Les faits sont têtus ? Ils le sont au Congo aussi.
Pour
ma part, je souligne que notre continent ira de l’avant lorsque nous,
Africains, cesserons d’être des victimes innocentes qui n’ont jamais une part,
minime soit-elle, dans nos malheurs. Je rêve du jour où, à un étranger qui me
dira : « Tue ton frère ! », je répondrai : « Entre frères nous dialoguons, nous
ne nous tuons pas. » Je rêve aussi du jour où, mon mandat de Président fini,
j’accepterai volontiers de libérer le poste. Alpha Blondy a chanté : Si nous
avons été vendus et colonisés, c’est parce que parmi nous il y a des KAMPIRI
(des imbéciles)."
Fin de citation.
Je
suis fatiguée, je vais me coucher. (C'est moi qui reprends la parole)
Avec
cette phrase qui martèle dans ma tête : Peu importe d’où je viens, ce qui
compte c’est la direction que j’ai décidé, choisi de prendre désormais… celle
du repos et du sommeil réparateur pour l’instant...