«Nous pouvons créer
la vision de l’univers de notre choix, puis accumuler des preuves qui la
confirment.»
–
Barry Neil Kaufman
Une
vraie indépendance, faut la cultiver aussi dans l’interpersonnel, ne plus se
laisser prendre pour une conne, ne plus accepter des qualificatifs qui ne nous
correspondent pas. « Un peu manipulatrice », « moche », « grosse »,
« menteuse »… Faut lire le Larousse un peu plus souvent !
Comment
dire de 60 millions de personnes que ce sont tous des « voleurs », « pas
crédibles », « light », « inconsistants »… Vous les
avez toutes rencontrées, les 60 millions ? Il y a de la crème je vous assure. De
vrais individus autonomes avec une colonne vertébrale bien droite. Des familles
dans lesquelles les enfants sont épanouis et talentueux. Oui, ça existe. Comme
le contraire. Et comme partout.
Ce
30 juin me donne l’occasion de partager cette réflexion d’une amie.
Avez-vous
parfois l’impression que la vie ne vous entend pas, ou encore qu’elle vous
répond n’importe comment? Peut-être faites-vous des pieds et des mains afin
d’atteindre un certain but, avec une intention claire et précise, pour vous
buter constamment à une sorte de mur invisible?
On
sent tous intuitivement que l’on est fait de poussière d’étoiles, que l’on est
connecté à l’énergie qui crée les mondes. C’est inné… quoi qu’on en pense
intellectuellement, rien ne pourrait nous convaincre du contraire. Il est donc
toujours troublant quand les choses ne vont pas comme on le voudrait – quand
nos demandes ne semblent pas être «entendues». Cela nous donne l’impression que
la vie ne nous aime pas, que l’univers nous ignore. Et qu’on le réalise ou non,
ce sentiment nous affecte généralement bien plus encore que le fait de ne pas
avoir ce que l’on veut.
Il
y a une raison pour laquelle la vie ne nous répond pas. Ou plutôt : il y a une
raison pour laquelle elle semble ne pas nous répondre, parfois. C’est une
nuance tellement cruciale, je soulignerais ce qui suit avec un gros marqueur
jaune si je le pouvais (en fait, peut-être que je le peux… Voyons voir). C’est
que la vie n’écoute pas le langage que l’on parle en surface, mais celui que
l’on parle à un niveau beaucoup plus profond. Elle écoute des choses que l’on
affirme et demande, sans même le réaliser, un langage que l’on parle «derrière»
le langage que l’on a l’impression de parler.
Imaginons
que l’on est très généreux envers l’homme ou la femme que l’on fréquente. Notre
intention est de vivre une belle union. Notre vision est d’aimer et d’être aimé
abondamment. Nos actions sont remplies d’affection. Tout est parfait, n’est-ce
pas? Mais imaginons maintenant que notre générosité s’appuie sur la croyance
que l’on n’est pas digne d’amour tel que l’on est, et que l’on doit donc en
faire beaucoup pour compenser. Soudainement, tout est complètement différent.
On s’attendra probablement à ce que la vie entende notre générosité, ou notre
intention d’avoir une belle relation. Mais elle entendra d’abord et avant tout
la prémisse sur laquelle tout cela s’appuie – c’est-à-dire, l’idée que l’on
n’est pas assez. Ainsi, les probabilités sont très élevées que l’amour nous
glisse constamment des doigts, d’une façon ou d’une autre… ce qui confirmera ce
que l’on pense de nous, bien sûr. Et si on était effectivement aimé profondément
en retour, on se dirait que l’autre personne nous aime seulement à cause de
notre générosité – non pas parce qu’on est magnifique tel que l’on est.
Prenons
un autre exemple. Imaginons que l’on se sent très petit et que l’on décide de
bâtir une grosse entreprise très lucrative pour prouver que l’on est grand et
capable. On peut avoir le même projet pour plusieurs raisons très différentes,
bien sûr, mais imaginons ici que notre désir prend racine dans un sentiment
d’infériorité. Quel sera le résultat? Encore une fois, il sera probablement
très difficile d’atteindre notre but, même si on donne tout ce que l’on a. Ce
sera comme si une force invisible nous empêchait d’avancer, et chaque petit
échec que l’on vivra nourrira le sentiment de petitesse dont on voulait tant se
libérer. Oh, et même si on réussissait malgré tout (car il y a, bien sûr,
toujours plus d’une croyance qui entre en jeu; je «sursimplifie» un peu les
choses, ici…), on ne se sentira qu’encore plus petit dans notre grosse
entreprise et notre grosse demeure. Cela ne peut faire autrement. Le sentiment
de petitesse est la fondation sur laquelle toute notre démarche s’appuie.
La
vie nous écoute. Mais elle n’écoute pas ce que nous disons, ou même ce que nous
affirmons, ou même ce que nous croyons en surface. Elle écoute l’énergie
derrière – la prémisse sur laquelle nos désirs et nos actions reposent. On dit
souvent que la pensée est puissante. Et elle l’est, effectivement. Mais ce qui
l’est encore davantage est la pensée derrière la pensée – la pensée-maîtresse,
si vous voulez. Notre intention peut être magnifique, nos actions peuvent être
parfaites… mais si la pensée-maîtresse est toxique, elle contaminera tout le
reste. C’est un peu comme essayer de bâtir un château sur un dépotoir.
Tout
cela est facile à observer sur le plan psychologique (si une personne ne se
sent pas digne d’être aimée, par exemple, c’est sûr que les autres auront
tendance à le sentir, à la croire, et souvent à agir en conséquence), mais il
s’agit d’abord et avant tout d’un phénomène énergétique qui se produit sur la
toile de fond de la vie – à ce niveau ultra fondamental sur lequel tout le
reste se tisse.
Ainsi,
chaque fois que l’on met de l’argent de côté sur la prémisse que l’on n’est pas
le type de personne qui peut ou pourra avoir un revenu important, on cultive
cette réalité; chaque fois que l’on prend des suppléments alimentaires sur la
prémisse que l’on est fragile et vulnérable, on nourrit la fragilité. Et si
notre démarche spirituelle s’appuie sur la prémisse que l’on n’est pas O.K. tel
que l’on est, notre spiritualité deviendra ironiquement l’outil de notre ego,
et elle nourrira notre sentiment de ne jamais être assez évolué.
C’est
gros, n’est-ce pas?
Il
n’est certainement pas question ici de ne pas mettre d’argent de côté, de ne
pas prendre de suppléments, de ne pas être très généreux envers les autres, et
de ne jamais bâtir une grosse entreprise. J’espère que c’est évident. On parle
d’être présent à l’énergie qui nous habite au moins autant qu’on l’est à nos
désirs, à nos intentions et nos actions, tout simplement – car elle parle plus
fort que toutes les autres considérations réunies. On aimerait tant que le
monde extérieur puisse nous donner la paix et la sécurité tant désirées… mais
la seule chose qu’il peut faire est de nous suivre là où on décide d’aller. Il
ne peut pas changer notre état profond – à moins, bien sûr, qu’on ait fait le
premier pas –, il ne peut que nous le refléter et l’amplifier.
Ainsi,
chaque fois que l’on sent une contraction, ou une petitesse, ou un vide, c’est
une invitation à entrer en soi et à se détacher graduellement de la
pensée-maîtresse qui est à l’origine de notre état (et si elle nous fait sentir
ainsi, c’est le signe qu’elle est fausse, en passant). Passer par l’intérieur,
ainsi, n’est certainement pas toujours facile… On l’aurait fait bien avant,
sinon! Mais c’est vraiment la seule option, la seule véritable forme de
transformation.
C’est
donc ce que je vous propose aujourd’hui. Entrez en vous. Quelles que soient les
apparences présentement, prenez contact avec l’être majestueux, étincelant de
santé et de prospérité, que vous êtes profondément. Puis agissez, parlez, créez
à partir de cet espace rempli et vibrant – cet espace de vérité. Faites-en
votre nouveau langage, la nouvelle prémisse sur laquelle vous vous appuyez. Et
rapidement, vous verrez que la vie vous répondra avec une ardeur et une
générosité que vous ne pourriez même pas imaginer.
xx Marie-Pier
P.-S.
Si vous recevez ce courriel d’un ami qui a eu la gentillesse de le partager
avec vous, notez que vous pouvez vous abonner sans frais à Matin Magique sur
http://www.matinmagique.com et recevoir de petites doses de magie – comme ce
message – directement dans votre boîte courriel. Je serais ravie de vous
accueillir dans la grande famille magique. :-)
Une
majestueuse vision m’habite : celle de mettre un peu de douceur et de magie
chaque matin dans la vie de 1 000 000 personnes de tous les âges et de tous les
pays.
Merci
Marie-Pier et bonne fête d’indépendance aux concernés !!!!
I
have a dream…
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